16 janvier 2024 — Je vous invite aujourd’hui à faire connaissance ou à renouer avec un des grands de la littérature reliée à la marche.
Frédéric Gros est un philosophe français, professeur de pensée politique à l’Institut d’études politiques de Paris et chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po.
Il est connu entre autres pour son percutant ouvrage Marcher, une philosophie où il explore en une série de méditations philosophiques les mille et une façons de marcher. Il le fait notamment en offrant des profils de grand marcheurs, de Rousseau à Thoreau, de Gandhi à Rimbaud, et de plusieurs autres.
Je vous propose au cours de la prochaine heure de vous présenter certaines des méditations de Gros, pour qui la marche est une expérience de la liberté, un apprentissage de la lenteur, un goût de la solitude et de la rêverie, ainsi qu’une infusion du corps dans l’espace.
Et bien sûr, le tout agrémenté de belles musiques en accord avec la thématique de l’émission.
Nous débutons avec la prémisse de base de Frédéric Gros, à savoir que la marche n’est pas un sport.
Bonne écoute et bonne route !
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Références
Publications :
Gros, Frédéric, (2021), Marcher, une philosophie, Paris, Albin Michel, 300 p.
Chansons (accessibles sur YouTube)
C’est beau la vie – Jean Ferrat
L’eau vive – Guy Béart
Ma solitude – Georges Moustaki, interprétée par Isabelle Boulay
Ma liberté – Georges Moustaki, interprétée par Chimène Badi
Compostelle – Anne Sylvestre
La pensée de la semaine est de Frédéric Gros :
La sérénité, c’est de seulement suivre la route. […] La sérénité, c’est la douceur immense de ne plus rien attendre : juste avancer, marcher.
29 novembre 2022 — Au fil des semaines, nous avons le privilège de vous présenter des hommes et des femmes dont la vie est plus heureuse et plus épanouie grâce à la marche. Ces marcheuses et marcheurs ont la générosité de partager leur sagesse, leurs connaissances et leurs expériences de marche. Nous en sommes très reconnaissants.
L’épisode 12 laisse toute la place à des auteurs/compositeurs/interprètes qui nous racontent à leur façon leur relation au chemin et à la vie. Certaines de ces chansons vous ont déjà été présentées alors que d’autres vous sont offertes pour la première fois.
Pour lancer le bal, j’ai puisé dans mes souvenirs comme scout dans l’Outaouais. Une des chansons qui animaient les feux de camps et nos longues marches sur les routes de campagne était celle du Père Bernard, Sur tous les chemins du monde. Très populaire aussi à l’époque, Sœur Sourire s’était hissée au sommet des palmarès avec son grand succès Dominique. Une autre de mes préférées était l’entrainante chanson à répondre de Gilbert Bécaud… Sur la plus haute colline.
Place donc à la musique et à l’éloge du chemin de vie que chacun de nous, à sa manière, est appelé à tracer.
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Dans le premier bloc de chansons, nous avons donc entendu Père Bernard, Sœur Sourire et Gilbert Bécaud, dont voici les références sur YouTube.
Dans le deuxième bloc, je fais appel à vos propres souvenirs. Vous vous rappelez sans doute vos promenades à la campagne où l’air était parfumé, où les oiseaux chantaient librement et où l’eau claire coulait dans les petites rivières et ruisseaux.
Pas facile de retrouver aujourd’hui ce festin pour nos sens. Sauf peut-être dans Ce petit chemin de Jean Sablon, prolifique auteur-compositeur-interprète français qui fut le premier d’ailleurs à utiliser un microphone sur une scène française en 1936. Ou encore dans Le petit chemin de Henri Dès, auteur-compositeur-interprète suisse principalement connu pour son répertoire pour enfants.
Alors, chaussez vos bottines de marche, nous partons sur les petits chemins…
À l’écoute de ces chansons de Sablon et de Dès, vous ressentez peut-être la même chose que moi… le goût de partir, de prendre le large, de se laisser aller au gré du vent.
Ce sentiment est merveilleusement traduit dans la chanson Va où le vent te mène de l’auteur-compositeur italien Angelo Branduardi. J’affectionne particulièrement le style de Branduardi largement inspiré des musiques du monde ainsi que des œuvres médiévales ou baroques.
Essayer de résister à la belle énergie de Va où le vent te mène !
Si vous êtes de fidèles auditrices et auditeurs de Marcher vers le bien-être, vous savez que nous faisons une large place au Chemin de Compostelle et à la marche au long cours… par des témoignages et des conseils de ceux et celles qui ont vécu le camino ou accompagné des pèlerins lors de cette expérience transformative.
Dans sa chanson Compostelle, Anne Sylvestre décrit bien ce que représente pour elle cette parcelle de chemin de vie.
Mais auparavant, pour nous mettre dans l’ambiance, écoutons Le chant des pèlerins de Compostelle !
En faisant ma recherche sur la musique et le chemin de vie, j’ai fait une belle trouvaille, une chanson de Nana Mouskouri intitulée Caminito.
Le Caminito del Rey, ou Petit chemin du roi, est une randonnée sur une passerelle aménagée le long d’une paroi escarpée dans le parc naturel de Los Ardales du sud de l’Espagne. Situé à flanc de falaise, dans les gorges d’El Chorro, ce chemin fut construit entre 1901 et 1905 pour les besoins de la construction de deux barrages hydroélectriques.
Le Caminato fait trois kilomètres de long pour 1 mètre de large. Il est creusé dans la roche ou constitué de plaques de béton armé soutenues par des rails et fixées à flanc de falaise. Il surplombe la rivière d’une bonne centaine de mètres par endroits.
Mais avant, le magnifique poème d’Antonio Machado qui interpelle le voyageur en lui disant qu’il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant. Je vous invite à lire ce poème que vous trouverez sur l’Internet. Le voici interprété avec grande sensibilité par Juan Manuel Serrat.
On le répète souvent, la vie est un chemin. Cette thématique a inspiré bon nombre d’auteurs et d’artistes au fil des siècles.
Je vous propose d’écouter deux auteurs-compositeurs qui nous interprètent à leur façon ce que représente pour eux le chemin de la vie. Dans un premier temps Gérard Lenorman et son Chemin d’une vie puis Yves Duteil dans Si j’étais ton chemin.
Les huit milliards d’êtres humains que nous sommes faisons face au plus grand défi collectif de notre existence : les changements climatiques et la perte de la biodiversité. Cela nous touche tous, particulièrement les enfants comme le dit si bien George Moustaki dans sa chanson Il y avait un jardin.
Les enfants répliquent plein d’énergie et d’optimisme dans Le monde nous appartiendra chantée par Kids United.
Et si la marche servait d’antidote à une catastrophe annoncée ? Matière à réflexion…
Que ce soit pour sauver la planète ou se transformer soi-même, au jour le jour et pour la vie, rien de mieux qu’une bonne dose d’inspiration et la musique nous en procure en abondance.
Vous avez certainement vos préférées. Depuis longtemps, je reviens à cette merveilleuse chanson de Jacques Brel La quête, tirée de L’homme de la manche.
26 octobre 2021 — Des portraits d’auteurs et de penseurs dont les écrits font l’éloge des bienfaits de la marche, source d’inspiration pour améliorer notre qualité de vie et la santé de la planète, et pour nous faire sourire. Le tout agrémenté de belle musique…
